« Je ne me vois pas forcément faire la guerre sur le terrain. Mais comme cybercombattant, oui » : ces étudiants qui se forment à la cyberdéfense

Pour augmenter leurs compétences numériques, la marine, l’armée de terre et l’armée de l’air prévoient d’embaucher au moins 1 000 spécialistes en informatique d’ici à 2030. Beaucoup d’étudiants espèrent en être.

BONNES PRATIQUES

4/4/20251 min read

Face à l’intensification des cybermenaces à l’échelle mondiale, de plus en plus d’étudiants français se forment à la cyberdéfense, un domaine désormais stratégique pour la sécurité nationale. Dans des établissements comme l’Université Bretagne Sud ou l’École des transmissions de Rennes, des jeunes aux profils variés apprennent à défendre les systèmes informatiques contre les intrusions, les sabotages ou les attaques informationnelles. Certains envisagent même une carrière dans les forces armées, mais à travers le numérique plutôt que sur un champ de bataille classique.

Le reportage donne la parole à ces futurs cybercombattants, motivés par un engagement à la fois technologique et citoyen. Beaucoup expliquent qu’ils préfèrent défendre leur pays derrière un écran plutôt qu’avec une arme, estimant que la guerre moderne se joue aussi — voire surtout — dans le cyberespace. Leur formation repose sur des mises en situation concrètes, des exercices de simulation de crise, et l’apprentissage de compétences pointues en sécurité des systèmes, cryptographie, et réponse aux incidents.

L’article met aussi en lumière l’implication de l’armée française, qui soutient activement ces cursus et cherche à recruter ces profils très recherchés. Car dans un contexte de tensions géopolitiques croissantes, la France — comme d’autres puissances — investit massivement dans le renforcement de ses capacités cyber. Cette dynamique crée de réelles opportunités pour les jeunes, en leur offrant des débouchés solides dans un secteur d’avenir, à la croisée de la technologie, de la stratégie et de la défense.